A compter du 25 mai 20178, le RGPD impose à tout responsable de traitement de données à caractère personnel de notifier à la CNIL toute violation de données - telle qu’une intrusion dans le système informatisé d’une entreprise,
le piratage ou le vol de données - dans les 72 heures après en avoir eu connaissance. Cette obligation n’existait jusqu’ici que pour les opérateurs de communications électroniques, tels que Yahoo, GMail, etc.
La notification des violations de données à caractère personnel devra comporter les détails de la violation (catégories et volume de personnes concernées, types de données concernées, etc.), décrire les conséquences probables
(par exemple risque d’utilisation frauduleuse de données bancaires pour un vol de données de paiement) et les mesures prises pour y remédier et/ou atténuer la violation.
Le responsable de traitement devra donc répercuter cette obligation sur ses sous-traitants. Il est donc recommandé aux entreprises de réviser leurs contrats de sous-traitance afin d’obliger leurs prestataires ⚠️ à leur notifier
toute faille de sécurité dans un délai réduit, et ⚠️ à prendre toutes les mesures nécessaires pour résoudre rapidement cette faille.
A la suite des récents scandales relatifs aux failles de sécurité et aux différentes fuites de données à caractère personnel (Uber, Equifax, l’Agence de Transport de Suède, etc.), les entreprises ont tout intérêt à définir une
véritable politique de gestion du risque quant à la sécurité des données qu’elles traitent dans le cadre de leur activité.