Désigne l’obligation, pour les entreprises, d’être en mesure de démontrer à tout moment leur conformité au RGPD par l’élaboration de documents et de procédures internes attestant de la mise en œuvre des dispositions du règlement.
les amendes administratives prononcées par la CNIL augmentent. Le RGPD a augmenté de façon significative les amendes qui peuvent être prononcées par la CNIL en cas de manquement aux obligations du RGPD. La loi Informatique et Libertés prévoyait déjà une amende pouvant aller jusqu’à 150.000 euros pour un premier manquement. La loi pour une République numérique du 7 octobre 2016 a durci cette sanction en fixant un plafond de 3 millions d’euros. A compter de l’entrée en vigueur du RGPD, le 25 mai 2018, les entreprises pourront se voir infliger une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions d’euros ou 2% du chiffre d’affaires annuel mondial pour un manquement à l’obligation de tenir un registre des traitements par exemple. Le Règlement prévoit une gradation des sanctions. En cas de manquement à l’obligation de recueillir le consentement des personnes, une amende pouvant aller jusqu’à 20 millions d’euros ou 4% du chiffres d’affaires annuel mondial pourra être infligée à l’entreprise. Le montant le plus élevé étant celui qui sera retenu par la CNIL. Enfin, à noter que le fait de ne pas se mettre en conformité avec le RGPD pourrait se révéler néfaste en termes de réputation. En effet, la CNIL conserve la possibilité de rendre publiques les sanctions qu’elle inflige, ce qui ferait courir le risque d’une perte de confiance des clients de plus en plus attachés à la protection de leurs données personnelles.
Nouveau droit instauré par le RGPD permettant aux personnes dont les données personnelles sont traitées de recevoir les données qu’elles ont fournies à un responsable de traitement, dans un format structuré, couramment utilisé et lisible par une machine. Ce droit permet également aux personnes concernées de demander au responsable de traitement le transfert de leurs données à un autre responsable de traitement qu’elles auront désigné. Le RGPD, tout comme la loi Informatique et Libertés, imposent une durée de conservation des données à caractère personnel, durée qui doit être limitée et proportionnelle aux finalités des traitements mis en œuvre.
Au titre des obligations du RGPD, l’information des personnes dont les données sont traitées a une importance capitale. Cette obligation, qui était déjà à la charge des responsables de traitement, est renforcée par le Règlement. Le RGPD énumère les informations à fournir aux personnes au moment où leurs données sont collectées. Outre les informations traditionnelles relatives notamment à l’identité du responsable de traitement et aux finalités du traitement, les coordonnées du DPO et les nouveaux droits des personnes devront figurer au titre de ces informations. Il est donc recommandé de mettre à jour les Conditions Générales d’Utilisation ou les Politiques de Données personnelles des sites internet afin d’y faire figurer :
Pour être GDPR compliant, Jacob Avocats vous accompagne dans la rédaction et la mise en place de vos process, vos contrats et vos nouveaux axes de prospection commerciale.
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